Cimetière du web

Ah Blogger ! Je suis retombée par hasard sur ce blog dont j'avais parfaitement oublié l'existence. J'avais pourtant bien débuté : 4 posts de blog, c'est ma moyenne sur chaque blog que j'ouvre, car je suis une serial blogueuse. Impossible de tenir le rythme, mais toujours si curieuse de tester une nouvelle plateforme et un nouveau concept qui me passe par la tête !
Depuis 2009 le temps a passé, et j'ai même été pour un temps une sorte de blogueuse professionnelle puisque j'étais web journaliste.
Pour avoir testé de nombreuses plate-formes de publication, Blogger a une sorte de légèreté qui me semble des plus adéquates pour cette activité. Alors qui sait, peut être que je viendrais à nouveau nourrir ces pages, ou peut-être que cela restera dans les archives du deep web comme des millions de blogs perso jamais abouti, ce cimetière de l'internet 2.0.

De mon passage à Perpignan l'été dernier pour déambuler à travers les expositions de Visa pour l'image, il y en a une que j'ai retenue, "La Vida Loca" de Christian Poveda. Devant ces tirages noirs et blancs le temps s'est arrêté, toutes les autres expositions ne retenaient plus mon attention, il n'y avait pas de doute, c'est pour cette rencontre photographique que j'avais fait le voyage.
Depuis lors, ces images de scènes ordinaires avec des protagonistes tatoués jusque sur le visage, de ces hommes et ces femmes pas comme les autres, parce que depuis leur jeunes années ils font partis de gangs latinos, sont gravés si profondément qu'elles me reviennent régulièrement en mémoire.




Ce matin, je suis descendu acheter le dernier Polka, j'y découvre avec joie que l'on y parle de Christian Poveda, de son expo photo, mais aussi du documentaire qui sort le 30 Septembre dans les salles françaises, LA VIDA LOCA.






Je décide alors de me renseigner plus avant sur cet homme dont j'admire tant le travail. Le résultat sur Google est édifiant, Christian Poveda à été assassiné d'une balle dans la tête au Salvador alors qu'il tournait un nouveau documentaire sur les gangs.

Simple et efficace

Mais qui est-il ?
Puisque monsieur J. de New Wave Hooker m'inspire beaucoup, que j'ai décidé d'écouter ses conseils, j'ai cherché un peu plus loin que le bout ma télécommande.
En me balladant donc sur la blogosphére musicale à la recherche de LA nouveauté coup de coeur de ce jour je tombais sur cet extra-terrestre...

Rob Roy "Fur In My Cap" Director: Ethan Lader from ethandirector on Vimeo.
Première impression, le clip me plait, je le trouve simplement joliment réalisé.
Mais ce n'est pas tout, bien que la prod musical ai un coté très simple, qui ne part jamais vraiment, que ce petit mec bizarre ne dit que des bêtises et n'ai pas le flow de l'année, ça me plait.
Alors le problème c'est de trouver de l'info à propos d'un mec qui sort de nulle part et qui n'es pas dans les charts. On trouve quelques infos ici et là, mais je vais devoir repasser concernant mes qualités de journaliste reporter trouveuse de bijoux secrets... Voilà donc ma mission dans les prochains posts, en dire un peu plus sur celui qui a un "fur in my cap" !

Move that ass

Etre ou ne pas être une connasse à T-shirt.

Me baladant sur mon nouveau blog favoris, je penses à mon dressing et pour une fois je suis satisfaite d'y voir une pièce manquante, je n'ai pas de T-shirt d'un groupe de rock dont je ne connaitrai pas la musique : Ouf je ne rentre pas dans la catégorie "Connasse à T-shirt".
Mais une mine de la fille qui réfléchie ( une fois n'est pas coutume ) reste inscrite sur mon visage, que penser de la réflexion de J. sur cette mode des T-shirts, sur ce que cela représente et représentait ? Pour ne pas me faire rembarrer par J. dans une soirée quelle tenue aurais-je le droit d'arborer ?
C'est dans un autre article que je trouvai la réponse, deux solutions s'offrent à moi, un T-shirt de Lady Gaga, ou bien pas de tenue justement !!
Merci J.

Les Bienveillantes

Parce qu'il n'est jamais trop tard pour prendre part à un Buzz, je me suis mise hier soir à la lecture des Bienveillantes. J'en avais entendu tous les compliments qui sied à un prix Goncourt, mais je n'avais pas idée du pitch réel. Alors me voilà parti dans ce voyage au cœur des souvenirs d'un homme comme tout le monde, avec ses névroses, son histoire, ses désirs et une suite d'événements qui l'amméne à être un de ceux que l'on condamne. Je ne saurai en dire plus avec mes seulement cent pages déjà lues, à part que ceci est pour le moment tout simplement étonnant, magnifiquement bien campé dans les méandres de la psychologie et la contingence humaine.